Après une année 2020 absolument épouvantable (décès familiaux, perte de notre chien, perte de plusieurs colonies, la COVID,….), il est temps que 2021 nous prouve un mieux. En apiculture, difficile pour l’instant de savoir comment les abeilles se portent, entre le froid et la pluie, il est impossible d’ouvrir les caisses pour jeter un œil, ou même les nourrir au plus près. Les insectes sont regroupés, bien serrés autour de la reine pour lui tenir chaud, cela s’appelle la formation en grappe. Il ne faut pas les perturber car la dislocation de cette grappe consomme énormément d’énergie, ce qui sera toujours néfaste pour la santé du groupe, voire létal (l’expérience parle ici!). J’ai quelques inquiétudes sur certaines colonies, d’autres montrent le bout de leurs antennes au détour d’un fragile rayon de soleil.
L’apiculteur se montre patient et procède au travaux d’entretien (refaire un toit qui abrite les caisses, réparer les caisses, en faire de nouvelles, ect… Même si l’activité est plus tranquille, il y a encore du travail pour préparer la nouvelle saison.
En plein janvier, la saison printanière se prépare. Il est temps de construire des caisses pour remplacer celles qui sont trop abîmées, et surtout dans l’espoir que la mortalité soit limitée, me permettant d’accueillir de nouvelles colonies dans un habitat flambant neuf.
La première étape consiste à sélectionner le tronc, puis à la faire découper en planches. Une fois séché (d’une année sur l’autre), la construction débute.







